LORIENT – L’INTERCELTISME, 40 ans d’échanges & de passion

 

L’INTERCELTISME,
« 40 ans d’échanges et de passion »

Il a fallu plus de 40 ans pour que se noue, en Bretagne, un phénomène assez unique en Europe, fait de traditions revisitées par la modernité, de pratiques musicales réactivées, de réactualisations historiques, de transversalités créatives, d’adhésions et d’identifications chaleureuses, ouvertes et joyeuses.

Le mythe celte a été réactivé par les fondateurs du Festival Interceltique, dans un souci de contribuer au développement de la musique et la culture bretonne, puis de s’ouvrir vers d’autres territoires de traditions celtiques.
C’est pourquoi, Lorient accueille aujourd’hui des délégations artistiques et économiques venues d’Irlande, d’Ecosse, du Pays de Galles, de l’ïle de Man, de Cornouailles, de Galice, des Asturies et d’Australie ainsi que des diasporas des Provinces Maritimes du Canada, de Nouvelle-Zélande, d’Argentine, d’Italie, de Louisiane et des pays scandinaves.

INTERCELTISME : pourquoi et comment un tel phénomène ?
Dans les années 30, seuls quelques rares sonneurs de biniou, en Bretagne, transmettaient encore les bribes d’une tradition musicale populaire appelée à disparaître… Mais, 60 ans plus tard, des milliers de sonneurs virtuoses défilent sous les yeux ébahis de millions de téléspectateurs !

Cette étonnante réappropriation doit beaucoup à quelques personnalités militantes structurées autour de la musique :
Hervé Le Men et Polig Montjarret, inventeurs des Bagadoù, Alan Stivell qui réussit dans les années 70 la première reconnaissance médiatique, Jean-Pierre Pichard et Pierre Guergadic, déroulent le concept à Lorient.
Des femmes aussi, comme Mariannig Larc’hantec ou Kristen Noguès qui renouvellent avec talent la harpe celtique.
Bientôt, d’autres militants opérant aux quatre coins d’une Celtie recréée tisseront la toile inter-celtique : Dougie Alexander en Ecosse, David Petersen au Pays de Galles,
Béatrice Kerrno pour la Cornouailles, Thomas Mac Ruairi en France, Geranio Torreiro et Ignacio Perez pour la Galice, Lisardo Lombardia en Asturies.

A partir de 1971 se met en place une organisation extrêmement stimulante :
Concerts et concours de Binioù, de bombardes, de cornemuses, de harpes celtiques, master class, Parade des Nations Celtes…. Mais, la véritable alchimie s’opère avec la création d’un orchestre symphonique intégrant des instruments traditionnels.

Les rencontres intermusicales :
musique savante et musiques traditionnelles de Celtie et d’ailleurs, comme la Country américaine ou les Percussions d’Afrique, le monde arabe ou le Japon, etc… fertilisent de nouveaux territoires. Peu à peu une image s’édifie, faite également de camaraderies joyeuses, de partages, de pratiques musicales et d’émulation réciproque.
Progressivement, l’enrichissement du Festival se traduit par un Quai du Livre, des Rencontres d’Art et un Club d’Entreprises : le Club K.

Une nouvelle image se met en place dans les années 1990, permettant de dépasser la perception un peu close du Festival qui semblait freiner l’intérêt des médias et des grandes Métropoles.
La Saint-Patrick à Paris s’édifie sur un socle de sympathie virtuelle. De 1996 à 2010, l’évènement gagne en notoriété et en dimension : La Villette, Pompidou, le Stade de France, Paris-Bercy.
La « celt’attitude », selon l’expression de Yann Quéffelec devient une référence joyeuse, libre, contemporaine : l’Interceltique a gagné la partie !
A Lorient, désormais plus de 650 000 spectateurs participent chaque année à la « grand-messe celtique ».
Des centaines de journalistes couvrent l’évènement devenu une référence !.

L’avenir est ouvert
En 2007, Lisardo Lombardia, chercheur en traditions populaires, producteur musical, gestionnaire du Club Presse Asturienne et responsable de la délégation Asturienne depuis 23 ans, devient Directeur Général du Festival Interceltique.
Cette passation de responsabilité à un Asturien est dans la droite ligne d’une conception ouverte et transversale des cultures celtiques.
Le Festival, identifié comme le phare des cultures celtiques, devient une composante reconnue du concert des cultures universelles.
Il est porteur d’une mémoire bimillénaire, revisitée, symbole de valeurs, de partages et d’ouverture.
Il est aussi solidement ancré dans une Bretagne sûre d’elle-même, devenue une pépinière de créateurs, tant sur le plan culturel qu’économique.

Presse Nationale & Internationale
Heymann Renoult Associées
Sarah Heymann / Laurence Gillion
Tél : +33 (0) 1 44 61 76 76
www.heymann-renoult.com

Copyright PHOTOS:
– Festival Interceltique de Lorient:
DELFIKPROD
– Association France Australie:
Simone AUDISSOU & Patricia JULIEN

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