Fondation CARTIER pour l’art contemporain
261, boulevard Raspail – 75014 Paris
EXPOSITION
juwarnda Saally Gabori
Du dimanche 3 juillet au 6 novembre 2022, la Fondation Cartier
présente la première exposition personnelle de l’artiste aborigène
kaiadilt Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori, hors d’Australie.
Considérée comme l’une des plus grandes artistes contemporaines australiennes
de ces deux dernières décennies, Sally Gabori commence à peindre en 2005,
vers l’âge de 80 ans, et atteint rapidement une renommée artistique nationale
et internationale. En quelques années d’une rare intensité créatrice, jusqu’à sa
disparition en 2015, cette immense coloriste élabore une œuvre unique d’une
extraordinaire modernité sans attache apparente avec d’autres courants esthétiques,
notamment au sein de la peinture aborigène contemporaine
Lundi 4 Juillet 19h30 – Récital, suivi d’une rencontre
Deborah Cheetham, Toni Lalich & Chineke! Chamber Ensemble
Songs of Belonging
Dans le cadre de l’exposition Mirdidingkingathi Juwarnda Sally Gabori, la nouvelle
programmation des Soirées Nomades s’ouvre avec un récital d’œuvres de la soprano
et compositrice australienne aborigène Deborah Cheetham, avec la première mondiale
de Dibirdibi – un hommage à l’artiste Sally Gabori en langue Kayardilt.
Nuit de l’incertitude – Mardi 5 Juillet 19h00 – Jardins
Nuit Sally Gaborin
Avec la présence exceptionnelle de la famille de l’artiste aborigène.
Une soirée dédiée à l’artiste Sally Gabori dans le cadre dune nocturne exceptionnelle
de son exposition avec : Amanda Gabori Dibirdibi (fille de Sally Gabori), Tori Juwarda
Wilson et Narelle Gabori (arrière-petites-filles de Sally Gabori), Nicholas Evans
(linguiste et Anthropologue), Bruce Johnson McLean et Judith Ryan (spécialistes de
l’art aborigène).
Le catalogue de l’exposition
Réunissant plus de 90 œuvres, le catalogue de l’exposition invite à approfondir
l’œuvre singulière et haute en couleurs de Sally Gabori. Des contributions de
Nicholas Evans, linguiste et anthropologue spécialiste de la communauté kaiadilt
et de Bruce Johnson McLean et Judith Ryan, spécialistes de l’art aborigène,
retracent son histoire hors du commun et analysent la force de sa peinture qui
fascine par sa spontanéité et son absolue originalité